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    Le soufflé médiatique gonfle, retombe et gonfle à nouveau mais, le problème demeure ; Ingrid Bétancourt est toujours prisonnière et, elle va mourir parce que c’est inévitable.Alvaro Uribe a tout intérêt à sa disparition.
    Ce président «téflon » comme on le nomme là bas car tout glisse sur lui, est lié aux paramilitaires et autres escadrons de la mort qui ont semé la terreur dans le pays. Ce sont ces mêmes groupes qui disputent le narco trafic aux FARC.
    La dernière proposition d’Uribe semble tout à fait acceptable pour les observateurs étrangers cependant, elle a peu de chances d’aboutir.
    Aucun journaliste n’a jamais expliqué qu’au milieu des années 80, suite à la loi d’amnistie du président Betancur, les FARC sont sorties de la jungle pour rentrer dans le jeu démocratique ; résultat, à peu près la moitié de leurs membres ont été assassinés par les paramilitaires.
    Depuis, évidemment, ils se méfient et demandent des garanties d’autant qu’ils ont beaucoup à perdre au niveau de leur trafic de drogue.
    Ces garanties, Uribe ne les a jamais données ; encore moins dans sa dernière proposition.
    Il y a donc peu de chances que cette opération aboutisse d’autant que, contrairement à la France, en Colombie, Ingrid Bétancourt n’est qu’un otage comme un autre et, elle n’a pas la même aura qu’ici.
    D’autre part, sa mort arrangerait Uribe qui y verrait un prétexte pour accentuer sa politique militariste.
    Voilà pourquoi je pense qu’on peut s’attendre à la mort d’Ingrid Bétancourt et je crois aussi que ses proches qui connaissent la situation colombienne mieux que moi savent que l’espoir est mince.

    J’espère, cependant, que je me mets le doigt dans l’œil jusqu’au coude et que l’avenir me donnera tort.

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    Pour revenir sur le « casse toi pauv’ con », ça me rappelle le même genre d’histoire arrivée à Chirac au même endroit il y a quelques années.
    Le président croise un type qui lui lance : « Connard ». Il lui tends la main et la serre en
     lui disant : « Chirac ».
    Personnellement, je préfère le genre spirituel au genre grossier.

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  • Mon neveu vient de se marier avec une jeune fille malgache. Celle ci voulait inviter undefined
    à son mariage, entre autres, sa grand-mère qui habite Madagascar.
    Les services de notre grand humaniste rubicond Brice Hortefeux en ont décidé autrement.
    A près de 80 ans, l’impétrante risquait de tomber malade ou pire de passer l’arme à gauche 
    dans notre beau pays, ce qui aurait, bien sûr, engendré des frais pour le contribuable.
    Je comprends parfaitement cette attitude à laquelle l’histoire donne raison.
    Souvenez vous en 1914 et 1940 du nombre incalculable d’indigènes de nos glorieuses
    colonies qui sont venus se faire blesser voire mourir chez nous. Combien nous ont-il coûtés les bougres ?
     
    On ne va quand même pas se faire avoir une autre fois …




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  • La course folle vers la liaison de l’église et de l’état a mis le turbo.undefined
    Notre guide suprême vient d’envoyer ses vœux aux intégristes qui ont été ordonnés 
    prêtres à Rome. Il va, bientôt, demander au pape de signer un concordat et de rémunérer les curés.
    Pendant qu’on y est, pourquoi pas se faire sacrer empereur par ce même pape à notre-dame ?
    le problème c’est que, bien sûr, il a la même taille que Napoléon mais, au niveau des réalisations ( hors campagnes militaires, évidemment ), je ne pense pas que son nom passe à la postérité.

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  • Il y a 15 jours, nous avons eu droit à une opération médiatico-policières d'exception à Villiundefineders le bel afin d"arrêter ceux qui avaient tiré avec des fusils à plomb sur des policiers au cours des émeutes de décembre.
    Chacun s'est fendu de son commentaire sur le caractère scandaleux de ces tirs; qui ne serait pas d'accord avec cette analyse ?

    La semaine dernière, les CRS en faction devant la préfecture de Corse du sud à Ajaccio se sont fait mitrailler à hauteur d'homme et s'en sont sortis sains et saufs grâce à leur gilet pare-balles.
    Réaction : service minimum de la ministre des parcs d'attraction et des chiens dangereux, 2 ou 3 mots de Fillon et Sarkozy et c'est tout. A aucun moment on n'a entendu dire que "les auteurs de ces faits inqualifiables ser[aient] recherchés, arrêtés et condamnés avec la plus grande fermeté".

    Si je comprends bien, tirer sur la police dans le Val d'Oise c'est  grave et intolérable alors qu'en Corse c'est anodin et acceptable.

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