Martial, c'est le terme qui convient pour parler de Manu. On voit que ce garçon a une grosse expérience de la vie, de l'entreprise, des hommes, du combat. D'ailleurs, c'est un combat qu'il entend mener contre la fraude.

Savez-vous, baves gens, que la fraude aux assurances sociales coûte près de 480 millions d'euros pas an !

Les contrôles et les condamnations vont être exemplaires. On ne sait pas encore si les fraudeurs vont être cloués au pilori et exposés en place publique ou bien, couvert de goudron et de plumes. En tout cas, ça va saigner.

Ce qui est dommage pour l'instruction des foules, dont tu fais partie, noble lecteur, c'est que ces censeurs impitoyables ne nous disent pas que cette fraude représente à peine 0,1% du budget de la sécu. Hé oui braves gens, le budget de la sécu c'est 489 milliards d'euros par an. Ce qui fait, entre parenthèses, que le déficit est de moins de 2%. Pas mal pour une soi-disant gabegie.

En revanche, si la fraude fiscale (60 à 80 milliards d'euros par an soit entre 16 et 22% des recettes fiscales) et la fraude aux cotisations sociales (entre 20 et 24 milliards d'euros soit, plus de 2 fois le déficit de la sécu) ne font pas l'objet de la même guerre sans merci, c'est que, comme le dit "La tribune" (média gauchiste), les contrôleurs sont les fossoyeurs de l'entreprise. Le Manu ne veut donc pas enfoncer ces gens qu'il aime plus que tout car, il le dit lui-même avec des sanglots dans la voix: "My government is for business".

Je vais l'aider un peu en lui proposant la version en :

Catalan : " El meu govern és per als negocis"

Allemand : " Meine Regierung ist für Unternehmen"

Italien " Il mio governo è per le imprese"

Espagnol : " Mi gobierno es para los negocios"

Portugais : " Meu governo é para negócios"

Polonais : " Mój rząd jest dla biznesu"

Et même basque si ça lui chante : " Nire gobernuak enpresa da"