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    On se doutait bien qu'il n'était pas éternel mais ça fout quand même les boules. Cavanna a cassé sa pipe.

    Il est vrai que, vu l'ambiance délétère, de l'époque, il a peut-être bien fait de se faire la malle.

    Il a dû être particulièrement surpris de constater qu'au bon temps d'Hara-kiri et Charlie, malgré la censure, on se permettait des saillies qui seraient impossibles maintenant alors qu'il n'y a plus de prohibition radiophonique et télévisuelle et pratiquement plus de censure judiciaire.

    Serions-nous devenus des moutons ?

    Toujours est-il que la disparition du père François m'a donné envie de relire "les ritals" et "les russkoffs". Un vrai bonheur ces livres dans lesquels, entre autres, il rend hommage aux instituteurs qui lui ont permis de découvrir la lecture, la culture et toutes ces choses qui ne servent à rien mais font tant de bien.

    La même semaine, c'est Pete Seeger qui a, aussi, passé l'arme à gauche. Il avait, notamment, refusé de témoigner devant la commission des activités anti-américaines du temps du maccarthysme. Comme quoi tous les étasuniens ne ressemblent pas à Bush, Reagan ou Kissinger.


    Sale temps pour les braves mecs.

     

    Je ne peux me permettre de terminer cet éloge sans vous offrir une citation de Cavanna : 


    "Les seuls êtres qui font l'amour face à face sont l'homme et le sandwich au pâté"

     

     



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    Ça y est, c'est fini, Pépère et Mémère sont séparés. On n'en entendra plus parler (je rêve).

    On nous a bassinés pendant 15 jours avec cette histoire de cornecul et, je vais vous avouer; déontologie, on ne mêle pas vie privée et vie publiques, il faut en parler pour dire qu'il ne faut pas en parler (ce que je fais d'ailleurs), le président doit être transparent, quelle est la marque du casque, pourquoi son scooter n'est-il pas français… Je m'en fous.

    Il peut s'envoyer en l'air avec qui il veut, ça n'est pas mon problème.

    Ce qui est mon problème, en revanche, c'est que madame a (avait) un secrétariat, un directeur de cabinet, un porte parole, un bureau à l'Elysée et ainsi de suite.

    Les journalistes n'arrêtent pas de nous dire qu'elle redevient une citoyenne comme les autres. Ah bon, par ce qu'elle était différente des autres ? Pourtant, je n'ai jamais voté pour elle et je n'ai jamais demandé qu'on se serve de mes impôts pour lui payer tout son train de vie.

    D'après René Dosière, député PS, son départ va permettre d'économiser 400000€ par an ! Elle est pas belle la vie ? (pardonnez-moi ce français approximatif).


    Au fait, si vous donnez à l'ACF (action contre la faim), arrêtez ! Vos dons servent à payer un voyage (certainement pas en classe éco) à madame pour récolter des fonds; cherchez l'erreur.

     


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    "Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint, se borne à ne pas trop emmerder ses voisins"

     

    Extrait de "Don Juan" 1976

     

    Simple et de bon goût, on peut s'en inspirer.


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  • Maria-Joao-Pires.jpg

     

    Je ne résiste pas au plaisir d'évoquer un exemple qui prouve que certains artistes sont vraiment exceptionnels.

    C'est l'aventure arrivée, il y a quelque temps, à une des plus brillantes pianistes classiques contemporaine, Maria Joao Pires.

    Au début d'un concert dirigé par le chef italien Ricardo Chailly, Maria Joao Pires constate avec angoisse que l'orchestre ne joue pas le concerto prévu et qu'elle n'a donc pas la bonne partition sur son pupitre. Le chef, nullement gêné lui dit qu'elle a joué le concerto en cours la saison précédente et qu'elle devrait y arriver sans problème. Le moment de panique passé, Maria Joao Pires entame son interprétation de mémoire jusqu'à son terme.

    Une pointure…

     

    Voici le lien. On peut passer directement à la 40ème seconde =>  link


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  • Gattaz.jpg

     

    Voilà à peu près 45 ans que je m'intéresse à la politique c'est vous dire que, des conneries, j'en ai entendu. Cependant, je ne pensais pas qu'on pouvait ressortir les mêmes avec effet multiplicateur à 30 ans d'intervalle.

    Je sens, mes bons amis, que vous avez du mal à suivre la pensée d'un futur alzheimérien; je vais vous expliquer.

    En 1984, le CNPF ( Conseil national du patronat français ) était présidé par Yvon Gattaz. Ce dernier avait promis, si les contraintes liées à l'embauche ou au licenciement des salariés étaient allégées, de créer 471000 emplois ! Il obtint, plus tard, l'abandon de l'autorisation administrative de licenciement et créa … 0 emplois.

    30 ans plus tard, Le CNPF est devenu le MEDEF ( Mouvement des entreprises de France ) ce qui fait plus chic et moins 19ème siècle et il est présidé par … Pierre Gattaz, le fils du précédent.

    Ce brave garçon veut faire mieux que papa, un peu comme les Bush. Si l'état réduit ses dépenses de 100 milliards, il créera 1 million d'emploi.

    Et oui madame, il peut le faire.

    Bien sûr, les 100 milliards, c'est nous qui allons les payer mais, à la fin, il n'y aura aucune garantie quant à l'emploi. Il y a fort à parier que les arguments sont déjà prêts afin d'expliquer pourquoi ça n'a pas marché.

    Quand la TVA sur la restauration est passée à 5,5%, la profession devait créer 400000 emplois. Il parait qu'on s'est arrêté à 20000. Bien vu l'erreur !

     

    Pour finir, comme disait Pasqua : "Les promesses n'engagent que ceux qui y croient". 

     

     



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