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    Il y a un mois, on a fêté dignement le grand événement de la fin du siècle dernier : La chute du mur de Berlin.

    Merveilleux fait historique qui nous a permis de constater que nos dirigeants avaient le don d'ubiquité. Nicolas Sarkozy et François Fillon étaient en effet, ce 9 novembre 1989, à la fois en France et à Berlin où il fallait être.

    25 ans après, on célèbre la destruction de ce symbole de l'oppression et de la contrainte; je me demande bien pourquoi.

    Après cette destruction, on aurait pu penser, moi le premier, que s'ouvrait une ère de liberté et de fraternité entre les peuples. Le moins que l'on puisse dire est qu'on l'a dans le baba.

    On s'aperçoit, en réalité, que la séparation physique entre les gens n'a jamais été aussi répandue.

    Pour ne citer que quelques exemples, il y a, bien sûr le mur de séparation entre Israël et la Palestine (construit, en majorité sur les terres palestiniennes), mais aussi le mur de 1300 km séparant les Etats unis du Mexique, le grillage qui va bientôt "sécuriser" l'autoroute qui mène au terminal de Calais, le mur que l'Ukraine va construire pour se séparer  de la Russie sans oublier celui qui sépare dans la capitale de Chypre, Nicosie, la partie turque de la partie grecque.

    La liste n'est pas exhaustive et risque de s'allonger.

    La différence entre le mur de Berlin et les autres est que le premier était destiné à empêcher les gens de partir alors que les nouveaux servent à empêcher les gens de rentrer.

      

    J'ai, moi-même, élevé un mur de séparation avec mon voisin, malheureusement, son chat ne tient aucun compte des règles internationales; il vient toujours pisser chez moi.

     


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    Enfin un secteur en pleine expansion en France; les inscriptions aux restos du cœur. Plus 19% depuis l'année dernière, un record. Ce qui prouve qu'il y a encore des secteurs en expansion en France.

    Malheureusement, les recettes des restos ne sont pas pérennes. Elles dépendent, en effet, de la générosité de tous et rien n'est moins aléatoire.

    De l'autre côté, il y a un secteur qui lui, n'est pas en expansion, l'économie. Et, bien sûr, tous les patrons râlent car, évidemment, s'ils ne font pas d'affaires, ça ne peut pas être par ce qu'ils sont mauvais  mais, bien entendu, à cause des charges sociales, des impôts, de la complexité administrative, et, pourquoi pas, de la grippe de ma sœur, de la flexibilité de la queue de la vache ou de l'écartement des barreaux de chaises.

    Alors, pour consoler ces braves gens, on leur donne 40 milliards d'euros sans rien leur demander en retour.

    Attention, ce n'est que la prime de Noël car, le montant total est de 110 milliards.

    Ne rigolez pas, c'est de votre argent qu'il s'agît.

    Comme je suis un iconoclaste patenté je propose une permutation; une aide de l'état de 110 milliards aux restos du cœur (secours populaire, secours catholique, ATD quart-monde et autres) et une grande opération nationale annuelle d'appel aux dons pour aider les entreprises. Votre argent servirait, peut être, à augmenter les dividendes des actionnaires mais, au moins, vous l'auriez donné de votre plein gré.

     

     

    On peut toujours rêver.


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    Réciprocité

     

    C'est le procès de 2 sales types, Eric Robic et Claude Khayat qui ont tué à Tel Aviv en septembre 2011 Lee Zeitouni qui empruntait un passage piéton. Les 2 gars sortaient de boite, ils étaient pétés comme des coins, celui qui conduisait roulait sans permis à 100 km/h dans une zone limitée à 50. Ils ne se sont même pas arrêtés et sont allés prendre un vol pour rentrer en France immédiatement.

    La France n'extradant pas ses ressortissants, la crise diplomatique a été sévère à l'époque, les pétitions et manifestations de soutien ont fleuri.

    Les 2 meurtriers sont donc jugés chez nous, ils vont, certainement, prendre cher et c'est bien normal. Une telle lâcheté n'incite pas à la clémence.

    Le problème, en dehors de ce procès, est que les belles âmes qui s'insurgent contre le fait que ces gens ne soient pas jugés en Israel oublient que des dizaines de délinquants franco-israéliens sont réfugiés là bas et coulent des jours heureux à l'abri de la justice.

    Par exemple, Arcadi Gaydemak, condamné à 37500€ d'amende et 3 ans de prison ferme n'est même pas poursuivi dans son pays.

    Gregory Chelli alias Ulcan, le hacker qui pirate les sites français qui soutiennent les palestiniens vit tranquillement à Ashdod sans être inquiété par la justice.

    Samuel Flatto-Sharon, Haïm Weizman, les frères Zemmour et tant d'autres ont trouvé un refuge confortable en Israel.

     

     

    Vous allez me rétorquer que ces délinquants ne sont pas des meurtriers, c'est exact mais, quand on s'indigne du comportement d'un pays, il conviendrait d'être, soi même, irréprochable.

     

     


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    Mauvais esprit

     

     

     

    Oui, j'ai envie de faire du mauvais esprit. J'y ai droit, j'y ai droit, c'est moi qui écris !

    Or donc, nous avons appris, ce ouiquende, que Ricky Jackson avait été libéré après 39 ans de prison alors qu'il avait été condamné à perpétuité sur la base du témoignage d'un enfant de 12 ans.

    Le gamin avait, apparemment été manipulé par la police il vient de se rétracter.

    Ricky Jackson était accusé d'avoir grièvement blessé une personne pendant un braquage et, comme c'est l'usage aux états, avait été condamné à mort, peine commuée en perpétuité après l'abrogation de la peine de mort dans l'Ohio.

    Je passe sur le fait que l'ineffable Geroge W. Bush, responsable de près de 5000 morts alliés et 150000 morts irakiens suite à une guerre lancée à cause de faux témoignages, n'a jamais été inquiété.

    Je me pose simplement la question de savoir si, en 1975, un blanc soupçonné de pareils faits et accusé par le témoignage d'un enfant de 12 ans aurait été condamné à mort.

     

    Je vous l'avais dit, c'est du pur mauvais esprit.

     

     

     


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    "Choisir un homme, fût-il le meilleur, au lieu de choisir une politique, c'est abdiquer. Encourager la nation à croire que tout sera résolu par un homme sans qu'elle intervienne elle-même, c'est donner aux mauvais politiciens, une chance inespérée".

     

    Pierre Mendès-France, président du conseil en 1954, une référence pour les politiciens de tout poil.

    Je ne sais pas s'il était devin mais, je crois qu'il pensait à quelqu'un qui sévit aujourd'hui et qu'il n'a jamais connu.


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