• Bavure

     

    Comme chacun le sait, la Russie est une "démocrature" c'est-à-dire que les élections ont l'air d'être libres ainsi que la presse et l'opposition alors que c'est le règne de l'arbitraire et que toute manifestation est réprimée sans ménagements.

    Katia Lipovoï vient de s'en rendre compte et d'en faire les frais. Pour s'être opposée à l'abattage d'une centaine de platanes dans sa commune, elle a été prise à partie avec violence par la police, menottée et placée en garde à vue.

    Vous pouvez vous faire une idée de la scène avec ce lien : 

    Alors, ça fait drôle de constater que ça ne se passe pas à Novossibirsk mais à Poitiers, que Katia Lipovoï n'est pas russe mais bien française.

    En revanche, à part l'uniforme, la police française  n'a rien à envier à sa collègue russe.

    Comme quoi, même sous un gouvernement de gauche(?) ces braves argousins dopés au Ricard ont toujours des méthodes aussi musclées et antidémocratiques.

     

     

    C'était bien la peine d'aller embrasser les flics au cours des manifs du 11 janvier 2015 après le massacre de Charlie.

     

     

     


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  • Nousxit

     

    Monsieur le président et cher camarade,

    depuis quelque temps, ma famille n'est pas contente; elle souhaite faire sécession et quitter le sein de la république. Ses membres sont mécontents de toutes les décisions qui sont prises en haut lieu, ils estiment, en outre, que nous donnons plus que ce que nous recevons, ce qui est un scandale.

    J'ai essayé de les calmer mais, c'est pratiquement impossible. Je leur ai donc promis que j'organiserai, prochainement,  un référendum afin de savoir s'ils veulent rester dans la république ou en sortir.

    J'ai, ici, un certain nombre de réclamations à vous faire qui, si elles sont satisfaites, me permettront de faire campagne pour le maintien; en voici la liste:

    _ Augmentation de nos revenus de 10… Non; finalement 15%

    _ Droit de veto sur toutes les décisions gouvernementales, qu'elles nous concernent ou pas

    _ Non application pour nous des lois qui ne nous conviennent pas

    _ Autorisation de rouler à la vitesse qui nous plaît sur toutes les voies de circulation

    _ Bannissement à vie de mon voisin, Jean-Claude Mouchabière dont la maison est plus belle que la mienne

    _ Exemption de la TVA sur tous les produits

    _ Réunion bimensuelle pour envisager les nouvelles demandes auxquelles je n'ai pas pensé

     

    Si toutes ces exigences sont satisfaites, je vous promets de faire le maximum pour que le référendum se traduise par un maintien au sein de la république.

    Merci de faire diligence car ma famille s'impatiente.

    Dans l'attente d'une réponse favorable, je vous prie d'agréer, monsieur le président, mes sincères salutations.

     

     

    Toute ressemblance avec des événements passés, présents ou à venir ne serait, en aucun cas, fortuite.

    Pour les problèmes importants, on verra plus tard.

     

     


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    Antidote

     

    Catastrophe sur catastrophe; les actualités sont déprimantes.

    Heureusement, il y a des histoires qui remontent le moral. Celle-ci par exemple. Bien qu'elle ne soit pas récente, elle en vaut la peine.

    Les ténors Placido Domingo et José Carreras sont espagnols mais, le premier est madrilène et le second catalan. En 1984, leur différent politique était tel que leurs contrats stipulaient qu'ils ne donneraient de concerts que si l'autre n'était pas engagé.

    Quelques années plus tard, José Carreras est atteint de leucémie. Bien qu'il soit très riche, les traitements médicaux ainsi que les voyages qu'il doit effectuer pour les subir le mettent pratiquement sur la paille.

    C'est alors qu'il est pris en charge par une fondation d'aide aux malades atteints de leucémie.

    Grâce à cette fondation, il arrive à vaincre la maladie. Il cherche alors des informations concernant l'établissement et s'aperçoit que son fondateur, président et principal contributeur financier est…

    Placido Domingo !

    Ce dernier a créé la fondation dans le but principal de venir en aide à José Carreras, son ennemi politique et concurrent au niveau artistique. Tout cela en restant anonyme pour éviter de l'humilier.

    Leurs retrouvailles ont, bien sûr, été particulièrement émouvantes.

    Quand un journaliste a demandé à Placido Domingo pourquoi il avait agît ainsi, sa réponse a été très simple.

    "Nous ne pouvions pas nous permettre de perdre une voix comme celle-là…"

     

     

    Un peu d'humanité, ça fait du bien, de temps en temps. 

     

     


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    Comparaison

     

    Il y a deux manières de voir les choses par rapport au terrorisme. Vous me direz celle que vous préférez.

     

    Tout d'abord, celle de notre si martial premier ministre.

    Celui qui n'hésite pas à dire qu'essayer de comprendre pourquoi les terroristes en sont arrivés là c'est commencer à les excuser (?) Il avait dû boire mais, ça n'excuse pas tout.

    Maintenant, il vient nous dire que l'état d'urgence (qui n'a plus aucune efficacité après quelques jours) doit être maintenu tant que la menace terroriste existe, c'est-à-dire, indéfiniment.

    Ensuite, il y a la déclaration de Jens Stoltenberg, premier ministre norvégien, après la tuerie perpétrée par Anders Berhing Breivik le 22 juillet 2011.

    «J’ai un message pour celui qui nous a attaqué et pour ceux qui sont derrière tout ça: vous ne nous détruirez pas. Vous ne détruirez pas la démocratie et notre travail pour rendre le monde meilleur.»

    «Nous allons répondre à la terreur par plus de démocratie, plus d’ouverture et de tolérance.» 

     

    Choisis ton camp camarade !

     


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    Punition collective

     

    Tout occupés par les exploits de Daesch, on oublie que la tension continue entre Israël et les palestiniens.

    Ce n'est plus l'intifada mais les meurtres au hasard. Un palestinien marche dans la rue et poignarde le premier juif qu'il rencontre; tant pis si celui-ci fait partie d'une ONG qui défend ses frères et sœurs.

    C'est aussi stupide que ce que faisait l'OAS à la fin de la guerre d'Algérie. Un de leurs nervis suivait un algérien quelconque dans la rue, il le dépassait puis se retournait et lui tirait une balle dans la tête.

    Les agresseurs palestiniens sont rarement arrêtés car ils sont, la plupart du temps, abattus par les passants surarmés.

    Israël étant une démocratie et un état de droit, on se dit que, comme chez nous, le coupable étant décédé, l'action publique est éteinte; c'est une des règles base du droit.

    Seulement là bas, on ne l'entend pas de cette oreille. Il faut marquer les esprits et, comme dans les pires dictatures, on s'en prend à la famille de l'agresseur en démolissant sa maison. Tant pis si ces gens se retrouvent à la rue, ils n'avaient qu'à empêcher leur fils, frère, cousin ou autre, de commettre un meurtre.

    La cour suprême israélienne a même, au mépris de tous les principes, autorisé ces destructions.

    Les palestiniens sont donc collectivement responsables des délits commis par les membres de leurs familles ou même les personnes à qui ils louent leurs maisons !

     

     

    Ceci dit, ne vous inquiétez pas, les maisons des colons qui ont brûlé vif un gamin de 16 ans en juillet dernier n'ont pas été démolies.

     

     


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